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Shanghaï Concerto

Double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre

(2007-2009)

Commande de Radio France et de l’Orchestre National de Lille (2007)

 

Ce concerto, qui comprend quatre mouvements et deux moments appelés « pause », propose une sorte d’itinéraire dans un champ archéologique imaginaire où des bribes d’une Partita de Bach (une mesure de la troisième pour violon) pour le premier mouvement, un thème traditionnel chinois (Jasmin) pour le deuxième, quelques accords, phrases, apocryphes ou non, empruntés à la Messe de Machaut peuvent être rencontrés.

Dans le premier mouvement, qui porte en sous-titre « en ré », il s’agit d’une forme simple en Couplet-Refrain, où les deux instruments solistes sont pensés comme un seul instrument, sorte d’instrument hybride, à huit cordes, où la virtuosité domine en permanence, dans une gestion difficile de l’archet.

 

    Le deuxième mouvement (Transparent) porte un sous-titre : « Variations sur un thème pentatonique bien enfoui ». Le thème «Jasmin» est sans cesse brouillé par de multiples superpositions, parfois filtré par des effets affectant le timbre, absent ou supposé, pour apparaître quelquefois furtivement à où l’on ne l’attend pas. L’adéquation entre la polyphonie et le timbre est ici évidente.  D’autres « objets sonores » plus ou moins anciens ou primitifs (rituel Tibétain, l’Internationale …) « jonchent » le sol, se conjuguent avec lui. Il s’agit ici d’une pièce qui porte en elle une mémoire quasi-sentimentale qui ne renie pas la nostalgie, le mystère, l’éloignement, la disparition, l’empreinte.

    Le troisième mouvement est une cadence ou la virtuosité des cordes solistes rivalise avec celle plus « gauche » des cuivres.

    Enfin le quatrième mouvement, écrit après la disparition d’Aurèle Stroë (octobre 2008), rend hommage à ce compositeur de génie, amoureux des confrontations complexes et du nombre d’or.

    Un thème d’accords, composé de tierces, alterne avec des lignes allusives à la Messe de Machaut. Ce thème d’accords se transforme selon des principes utilisés dans les formes anciennes de la musique électro-acoustique (superpositions d’additions ou de soustractions de fréquences, modifications de la vitesse ou de la densité, filtrage des timbres …). A un moment donné, le mouvement se fige sur l’accord caractéristique de double sensible, ponctué de scansions (message codé en morse), puis un dernier mouvement choral, dans une trajectoire ascendante, donné par les solistes, vient clore la pièce.

(BC)

Shanghai Concerto

€22.00Price
  • Formation :

    3 3 3 3 - 4 2 2 1 - Timbale - 4 perc. pno - 16 14 12 10 8

    Durée : 30'

    Création au Nouveau Siècle, Lille, 15 septembre 2007

    Noëmi Schindler (violon), Emmanuelle Bertrand (violoncelle)

    Orchestre National de Lille

    Direction : Peter Rundel

     

    • Nombre de pages : 92
    • Réf. : EdA-2009-03
    • Date de parution : 01/09/2009
    • ISBN / ISMN : en cours

     

     

    Noëmi Schindler (violon), 

    Emmanuelle Bertrand (violoncelle), 

    Orchestre National de Lille,

    Direction : Peter Rundel

     

    CD AEON - Outhere

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    (1rst and 4th mouvement only)

     

    Version papier A4 ou A3 (28€ ou 25€)

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    Double Concerto for violin, cello and orchestra

    Shanghai Concerto

    (2007-2009)

    Commissioned by Radio-France and the Orchestre National de Lille

    The concerto, comprised of four movements and two moments or pauses, offers an itinerary through an archaeological site in the realm of the imagination, featuring, inter alia, fragments of a Bach Partita in the first movement (one bar from the Third Partita for violin), a traditional Chinese theme for the second movement (Jasmine), plus a few chords and phrases, apocryphal or otherwise, borrowed from the Mass by Machaut.

     

        The first movement, with the indication “in D” following the title, has a simple form of verse and refrain, with the two solo instruments considered as a single, hybrid eight-stringed instrument, producing a constant display of virtuosity with difficult bowing.

     

        The second movement (Transparent) has a second title “Variations on a well concealed pentatonic theme.”  The Jasmine theme is constantly scrambled through a number of harmonies, sometimes filtered through effects, being imagined or non-existent, altering the timbre, then appearing sometimes, stealthily, when least expected. There is a clear correspondence here between polyphony and timbre.  Other “sound objects” from different traditions, long-standing or more recent (e.g. Tibetan ritual and the Internationale) are scattered around, merging with the context.  

        This is a piece bearing recollections verging on the sentimental, not disavowing nostalgia, mystery, distance, disappearance or vestiges.

     

        The third movement is a cadence where the virtuosity of the solo strings competes with the more awkward virtuosity of the brass.

     

        The fourth movement, written after the death of Aurèle Stroë (October 2008), pays tribute to this composer of genius, the man who loved complex contrasts and the golden ratio.

    A theme with chords arranged in thirds alternates with lines reminiscent of the Mass by Machaut.  The theme played in chords develops according to principles used in early forms of electro-acoustic music (e.g. harmonies produced by adding or subtracting frequencies, changes in speed and/or density, or filtering timbres).  At one point, the movement stops on the characteristic chord of the double leading note, scanning to the beat (message in Morse code), then a final choral movement, following an ascending path set by the soloists, to conclude the piece.

    (B.C.)

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